Si j’étais un poète
Juste pour une nuit
J’écrirais des vers en plastiques,
J’inventerais une pleine lune à chaque nouvelle lune
Et X ne serait plus un inconnu dans l’équation de mon pays.
Si j’étais un poète
Juste pour une heure
Je me demanderais ce qu’il en est du temps qui rend la vie si intemporelle.
Dans le silence des heures
Je décrirais le rôle des ténèbres
Qui n’ont pas pour objectif d’être considérées comme équivalant à l’Ignorance, mais
À l’inconnu, et les mystères de l’invisible.
J’arrêterais d’associer la couleur noire à l’obscurité
Mais à la rigueur et la simplicité.
Si j’étais un poète
Je serais déterminé à être le canalisateur de ces fréquences changeantes : la musique, l’art,
La peinture, et l’écriture
Si j’étais un poète
Juste pour la pleine lune,
J’écrirais des vers à moitié pleins et à moitié vides,
J’écrirais la multiple dimensions de l’univers,
L’invisible à travers le visible
J’écrirais un véhicule qui permettrait de voyager dans le futur,
J’écrirais l’Afrique à l’encre du Nil.
Si j’étais un poète pour toute une vie je ne respirerais que de la poésie,
J’écrirais plein d’âneries comme ce texte ici.